Cette semaine, le président américain Donald Trump a déclaré qu'il était prêt à réduire les droits de douane sur les produits chinois, laissant entrevoir un possible retournement de situation dans la guerre commerciale. Dans un contexte d’instabilité du marché, il a reconnu qu’un tarif de 145 % était « trop élevé » et a clairement indiqué que la barrière serait abaissée, mais « pas à zéro ».
Ces déclarations interviennent peu de temps après que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a averti lors d'une conférence de JP Morgan que les tarifs actuels équivalaient en réalité à un embargo. Selon certaines sources, la Maison Blanche envisagerait de réduire les tarifs douaniers à 50-65 %.
La Chine, à son tour, a renforcé sa position en dévaluant le yuan et en réorientant ses exportations vers l’Asie du Sud-Est et l’Amérique latine. Le chiffre d'affaires commercial global de la Chine a augmenté de 1,3 % au cours des premiers mois de 2025, malgré une baisse de 20 % des échanges avec les États-Unis. Dans le même temps, Pékin intensifie l’automatisation, remplaçant les travailleurs par des robots industriels dotés d’IA, ce qui réduit les coûts et renforce la compétitivité.
Les négociations en Suisse ont duré un peu plus d'une heure et se sont terminées sans aucun rapport victorieux. Selon les experts, il s’agissait d’une déclaration planifiée de la Chine indiquant qu’elle n’acceptait pas la pression des États-Unis.
Les entreprises américaines, des agriculteurs aux détaillants, exercent une pression croissante sur l’administration, craignant les conséquences du protectionnisme, de l’inflation à la récession. Alors que la croissance du PIB ralentit à 0,1 % en 2025, le compromis devient vital pour Washington.
Mais les deux géants économiques pourront-ils renouer avec une coopération sur un pied d’égalité ? La Chine a clairement indiqué que les conversations ne peuvent avoir lieu que sur la base du respect mutuel.