Le 7 mars, le gouvernement du Canada a annoncé une nouvelle interdiction de nouvelles catégories d'armes à feu. Cette mesure soulève de nombreuses questions, surtout compte tenu de la situation politique et économique actuelle du pays.
Une autre interdiction, un autre pas vers le désarmement de la population ?
Depuis le 7 mars 2025, 179 nouveaux modèles d'armes à feu sont interdits au Canada. Les fusils semi-automatiques à chargeur de grande capacité sont visés. La version officielle : ces modèles ne sont pas destinés à la chasse et au tir sur cible et, par conséquent, « dépassent les limites d'une utilisation civile sécuritaire ».
Pour l'instant, les propriétaires d'armes interdites ont la possibilité de s'adapter aux nouvelles règles : l'amnistie sera en vigueur jusqu'au 1er mars 2026, et le gouvernement promet de verser une indemnisation. Cependant, les Canadiens ont déjà constaté à quel point ces programmes ont été réduits à un chaos bureaucratique et à des paiements injustes.
Pourquoi maintenant ?
Cette interdiction n'a pas été instaurée sans raison. Le gouvernement canadien, en perte de popularité auprès des électeurs, semble tenter d'utiliser un stratagème éprouvé : créer le sentiment de lutter contre la criminalité en durcissant les lois pour les citoyens ordinaires.
Mais à qui cette interdiction va-t-elle vraiment nuire ? Certainement pas aux criminels, qui, en règle générale, possèdent des armes illégalement. Comme le montrent de nombreuses études, la grande majorité des crimes impliquant des armes à feu sont commis avec des armes acquises illégalement. Mais les chasseurs, les agriculteurs et les habitants des régions nordiques du Canada, qui ont besoin de fusils pour se protéger des animaux sauvages, se retrouveront désormais dans une situation difficile.
Dans un contexte de mécontentement croissant envers le gouvernement avant les élections, cette mesure ressemble à une tentative désespérée de se maintenir au pouvoir en créant l'illusion d'une préoccupation pour la sécurité. Mais il existe une autre version.
Le gouvernement a-t-il peur des Canadiens ?
De plus en plus de gens se demandent : pourquoi le gouvernement désarme-t-il systématiquement et méthodiquement la population ? Deux explications sont possibles :
- La peur des manifestations. Les libéraux se rendent compte que leurs chances de remporter les prochaines élections sont extrêmement faibles. Et s'ils voulaient annuler ou reporter les élections ? Rappelons-nous les événements aux Pays-Bas et en France, où les manifestations contre les politiques des partis au pouvoir ont pris une ampleur considérable. Les autorités cherchent-elles à réduire la probabilité d'une résistance armée ?
- Inquiétudes concernant la situation géopolitique. La guerre commerciale avec les États-Unis, qui se développe régulièrement, pourrait théoriquement s'aggraver. En cas de crise, de ruptures d'approvisionnement et d'augmentation de la criminalité, le gouvernement préfère-t-il voir la population désarmée et incapable de protéger son foyer et sa famille ? Pourquoi agirait-il ainsi ?
Quel avenir nous attend ?
Le gouvernement assure qu'il existe encore suffisamment de modèles « sûrs » d'armes pour la chasse et les sports. Cependant, la tendance est claire : petit à petit, les Canadiens se retrouvent avec de moins en moins d'occasions de posséder des armes à feu.
Alors, à qui profite le désarmement des citoyens respectueux des lois ? Les autorités doivent expliquer pourquoi, en pleine instabilité, elles ne misent pas sur la protection de la population, mais sur la privation d'un outil d'autodéfense.
Qu'en pensez-vous ? Cette interdiction est-elle une question de sécurité ou une manœuvre politique avant les élections ?
La liste complète des types d'armes désormais interdits est disponible sur le site web :